![]() Dimanche 9 Septembre 2020 |
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Après un beau et surprenant concert de voix et d’instruments anciens de Catherine et Sylvain Piron, la messe du dimanche, présidée par le vicaire épiscopal Philippe Burgy et animée par l’excellente chorale de Wasselonne, dirigée par Paul Hagenmuller, toujours avec sa guitare, a rassemblé de nombreux convives, une fois encore à l’extérieur. Le répertoire du chœur est dynamique, rythmé, joyeux, entraînant, et finit sur une belle « valse des créatures » composée par frère Jacques Jouët. A propos de la parabole des ouvriers dans la vigne, le prêtre explique que « nous ne sommes pas une religion du mérite mais du don. Quand Dieu donne sa vie et son amour, comment faire des pourcentages ? » Il invite à tisser des liens « avec nos frères juifs qui fêtent Roch Hashanah, leur nouvel an, l’année 5781, et bientôt Yom Kippour, le grand pardon ». Lors des prières pour présenter les ressources de la terre et les personnes qui travaillent « à la vigne du Seigneur », deux Petites Sœurs Franciscaines de Thal-Marmoutier annoncent l’engagement la veille de huit nouvelles jeunes femmes dans la congrégation des sœurs de St François d’Assise, sœurs Delphine, Madeleine, Brigitte, Christine, Merveille, Christelle, Madeleine et Clémence. Philippe Burgy « remercie les sœurs pour l’initiative du Mois de la Création qui permet à tous d’entrer dans l’esprit de Laudato Si. » Les décorations florales et parfumées de sœur Sabine ornent l’autel en pleine nature et la chapelle. |
A l’heure de l’apéritif, Béatrice Schilling de la pastorale du tourisme et des loisirs, conte merveilleusement, avec humour, apportant une ambiance bien sympathique. L’espace du jardin se remplit d’invités qui passent à table tandis que le cuisinier prépare le barbecue. Arrive l’heure des visites guidées de l’église N-D de Reinacker, un sanctuaire dédié à Marie, comme en témoignent la statue de la Vierge de pèlerinage, Mère de miséricorde, de 1480, priée pour les burn-out, dépressions, la Piéta de 1443, la Vierge à l’enfant de 1752, et d’autres statues à l’extérieur. Odile et Armand présentent le lieu : « cette église est petite mais a tout d’une grande ! » Trois siècles pour construire la chapelle à partir de 1407, par maïtre Ludeman Gilg, qui est l’auteur de l’ensemble du sanctuaire. Vers 1750, neuf panneaux peints qui représentent la vie de Marie, de l’annonciation à l’assomption, décorent la tribune. Vers 1894, les vitraux du chœur, sur Marie et deux sur St François d’Assise, du maître verrier Ott de Strasbourg, sont posés. La dernière restructuration, achevée en 1991, a révélé une tête du Christ sur une clé de voûte, comme une icône. A d’autres endroits, c’est « l’œil de Dieu » qui apparaît. Les chapiteaux sont ornés sur le thème « Celui qui écoute la Parole de Dieu porte du fruit. » |
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