OTAGES
« Le Fils de l’homme n’est pas venu
pour être servi mais pour servir
et donner sa vie
en rançon pour beaucoup d’hommes. »
Marc 20,28
Le problème des otages,
détenus en Iran ou ailleurs, est devenu celui
de tout un peuple – non sans raison.
Comment obtenir leur libération ?
Pressions diplomatiques ou paiement d’une rançon :
c’est la question à laquelle sont confrontés
les gouvernements. Alors que les autres – nous –
n’ont que la force de leur prière.
Nous sommes tous, dit la Bible, les otages
du péché, du Mal. Tant et si bien que,
comme l’apôtre Paul, quiconque est honnête
dit de lui-même : « le bien que je veux,
je ne le fais pas ; et le mal que je hais, je le fais ! ».
Nous sommes tous les prisonniers…
de nous-mêmes.
Non ! Nous ne le sommes plus !
Quelqu’un a payé la rançon pour que nous soyons
libérés pour une vie nouvelle. Toute la vie,
la mort, la résurrection de Jésus sont la « rançon »
que Dieu accepte de payer pour notre libération.
Ce n’est pas une rançon qu’aussitôt payée (de son superflu)
il oublierait. Trop cher pour cela, cette « rançon » : la vie du Fils.
Mais désormais nous sommes libres : la fatalité du Mal et du péché
n’existe plus.
Reste à se comporter en hommes et en femmes libres.
C’est-à-dire à ne plus courir après le pouvoir,
ou l’argent, ou que sais-je, comme si nous devions encore fonder
sur eux notre liberté.
Notre liberté, c’est d’être à notre tour ouverts aux autres, prêts
à « payer de notre personne » pour que d’autres, avec nous,
puissent entrevoir ce qu’est la vie nouvelle que Dieu destine
à tous les hommes.

La chaîne brisée (Berlin) Sculpture sur la Potsdamer Straße 171-173, avec le l’Église du Souvenir Kaiser Wilhelm, au-delà – Berlin, Allemagne
ALORS NOUS VERRONS ENSEMBLE
MONTER L’AURORE DE L’ESPERANCE
ET DE LA VIE.
François ARNOLD
Pierre-Philippe BAYART
Robert RIBER
Charles SINGER
Fritz WESTPHAL